Elle se dévoue pour la cause de sa vie

L'histoire de Houda Moussallier

Montréal, Québec

Houda Moussallier est devenue bénévole pour Cancer de l’ovaire Canada il y a déjà neuf ans. Elle continue aujourd’hui à consacrer son temps à ce qu’elle appelle « la cause de ma vie ».

Après son diagnostic et son traitement du cancer de l'ovaire, Houda a vécu deux récidives et subi quatre interventions chirurgicales en trois ans. Son expérience lui permet d’établir des relations durables et significatives avec les femmes qu’elle rencontre dans le cadre de ses activités bénévoles.

Une fois par semaine, Houda visite des femmes qui suivent un traitement dans un hôpital de la région. « Je m’appuie sur ma propre histoire pour aider les autres. Je leur dis ‘J’ai eu une récidive, j’ai subi de la chimiothérapie et regardez-moi aujourd’hui.’ Je crois que j’ai de la chance d’être encore en vie et que j’ai survécu pour une raison. Je l’accepte. »

« Quand certaines femmes terminent leurs traitements et que c’est à leur tour de sonner la cloche marquant la fin de la chimiothérapie, elles demandent ‘Où est Houda?’ Je les accompagne dans leur célébration et nous sonnons la cloche ensemble. »

Les infirmières de l’hôpital et les femmes qui ont été touchées par Houda ont soumis sa candidature au Prix de l’espoir Peggy Truscott, qui vise à célébrer et reconnaître le dévouement d’une personne ou d’un groupe de bénévoles qui appuient la mission de Cancer de l’ovaire Canada.

Houda (à gauche) reçoit le prix de l'espoir Peggy Truscott de la fille de Gwen Vineberg. Gwen est une ancienne membre du conseil d'administration et la bénévole qui l'a aidée

« Que je gagne le Prix Peggy Truscott ou non, j’ai été très touchée que ma candidature ait été proposée. Cela signifie que je fais une différence et que les gens s’en rendent compte », a déclaré Houda.

Mais ce n’est pas la reconnaissance qui la motive - c’est la communauté.

Houda et sa sœur, Mona Debay

Depuis qu’elle a reçu le Prix de l’espoir Peggy Truscott 2017, Houda continue à investir du temps pour appuyer les femmes et à tricoter pour recueillir des fonds, et elle profite de toutes les occasions pour sensibiliser la population au cancer de l’ovaire.

Elle invite également tous ceux qu’elle rencontre à s’inscrire à la Randonnée de l’espoir de Cancer de l’ovaire Canada, qui réunit des femmes et des familles touchées par cette maladie. Houda a très hâte de marcher à Montréal.

« Nous avons mis sur pied une équipe de participants à l’hôpital. Quand je rends visite à des femmes, je leur montre une photo de toutes les survivantes vêtues de t-shirts turquoise à la Randonnée et je les invite à s’imaginer à leurs côtés. ‘Ça pourrait être nous’, c’est ce que je leur dis. »

Randonnée de l'espoir de Cancer de l'ovaire Canada

Récemment, Houda s’est portée volontaire pour animer des discussions sur OVdialogue, la communauté en ligne où les femmes atteintes du cancer de l’ovaire peuvent apprendre à se connaître, échanger de l’information et partager leurs expériences personnelles. « Je peux ainsi appuyer des femmes qui ne sont pas près de moi physiquement. Je peux les aider, même si je ne les vois pas », explique-t-elle.

« Je reçois beaucoup plus que je donne quand je fais du bénévolat, déclare Houda. Une bénévole m’a aidée quand j’en avais besoin. J’essaie de poursuivre son travail, parce qu’il est utile. Si quelqu’un vous a appuyé, proposez sa candidature. C’est vraiment gratifiant. »

Pour faire une différence pour les femmes atteintes du cancer de l’ovaire et leurs familles, joignez-vous à Houda et participez à la Randonnée.